Mais qu’est-ce qui a provoqué cette réaction du chef de l’Etat ? Doit-on déduire que les conclusions dudit rapport n’ont pas été du goût du locataire de Kosyam ? Si c’est le cas, qu’est-ce-qui a outré Roch Kaboré pour qu’il désapprouve le travail de l’Inspection générale des Armées ? En tous les cas, aujourd’hui, le temps joue contre le président du Faso et il est plus qu’urgent que les grandes décisions qu’il a promises lors de son adresse à la nation prononcé tard dans la nuit du 25 novembre 2021 soient mises en application. Pour l’heure, les yeux sont braqués sur le premier des Burkinabè.

Les esprits bouillonnent et il faut quelqu’un pour clouer sur la croix. Ce rapport rejeté par Roch Marc Christian Kaboré était tellement fade qu’il n’y a rien à mettre « sous la dent »et il fallait vaille que vaille trouver la « brebis galeuse ». «J’ai reçu ce soir, des mains du ministre de la Défense, le rapport produit par l’Inspection générale des Forces armées nationales (FAN) suite au drame d’Inata. J’en prendrai connaissance, pour en tirer toutes les conséquences, conformément à mon message à la Nation du jeudi 25 novembre dernier. Ce rapport servira de base pour apporter les correctifs appropriés», avait promis Roch lorsque le ministre de la défense Aimé Barthélémy Simporé lui remettait le rapport.

Après consultation, le chef suprême des armées n’est pas du tout content et exige que l’enquête soit reprise et qu’un nouveau rapport soit rédigé dans 10 jours pas plus. Moult questions se trament dans les esprits et les interrogations fusent de partout. Peut-on fournir un vrai rapport si ceux qui sont sensés rédigé le rapport sont eux même impliqués ? L’enquête peut-elle aboutir si certains haut gradés son « mouillés » ? La suite et la détermination du commandant en chef nous le dira.

L’édito de la Rédaction