La popote ou le « nansongo » a une très grande valeur dans la société africaine.

Il est si important qu’il se retrouve au milieu de nombreuses disputes dans les foyers. Il est de coutume d’entendre en Afrique que l’homme doit impérativement donner la popote s’il veut se sentir « hommes » dans sa maison. Dans bon nombre de cas, il n’est presque jamais suffisant et plusieurs épouses usent de stratagèmes pour compléter la popote et offrir un repas décent à leur famille. La popote est toujours bien énorme aux yeux de celui qui donne, mais bien peu pour celle qui reçoit. Si l’homme donne la popote en général en fonction de ses revenus, il faut noter que dans ce contexte de vie chère généralisé, les vivres et les condiments coutent de plus en plus chers. Qui est à blâmer lorsque nourrir la famille devient compliqué ? Les hommes accusent les femmes de détourner une partie de la popote à leurs propres fins tandis que les femmes accusent les hommes de ne pas donner une popote conséquente. Il faut cependant noter que les salaires ne sont pas fonction de la cherté de la vie.
Que faire pour limiter les tensions liées à la popote ?
L’homme doit-il déclarer son salaire à sa femme afin qu’ensemble, ils fassent le point des charges de la famille ?
La femme doit-elle se faire accompagner au moins une fois par l’homme lorsqu’elle fait les achats pour permettre à ce dernier de s’imprégner des réalités ?

【ＬＡ　ＤＡＲＯＮＮＥ】