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BURKINA FASO, LA NÉCESSAIRE MUTATION DU MPAP : UN ENJEU MAJEUR ?

Le « Mouvement pour la Culture de la Paix et l’Amour de la Patrie » en abrégé MPAP a déjà conquis le territoire par la promotion de la paix et de l’amour de la patrie et tout comme les autres organisations de la société civile qui œuvrent au quotidien aux bien-être des populations, à la sensibilisation, à l’éducation et à l’accompagnement, le MPAP a su s’implanter à travers le Burkina Faso. Aujourd’hui le mouvement doit voir plus loin et se préparer à affronter une mutation qui va l’amener vers la vie politique.

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Actuellement avec l’indisponibilité de son président national, Samuel KALKOUMDO, le maître à penser du mouvement et véritable métronome qui a parcouru les quatre coins du pays pour rencontrer notabilités, chefs coutumiers et religieux avec son message de paix. Il est très respecté et très écouté dans les chancelleries et ce n’est pas qu’eux. Il laisse le mouvement dans les mains, pour l’instant, d’une jeune équipe dynamique conduite par le très bouillant et brillant W Paul Marie ZOMA qui perpétue les activités don la dernière activité en date qui a eu un succès incontestable reste la célébration de la paix à travers la soirée des APA. Les distinctions des Ambassadeurs de paix (APA) permettent chaque année de faire une halte pour reconnaître le mérite de personnalités qui se sont illustrées au Cour de l’année écoulée par les actions en faveur de la paix et du retour de la paix dans notre pays le Burkina Faso.

Selon des observateurs de la scène politique burkinabé, il est temps que le MPAP opère sa mutation et pour cela ils avancent plusieurs arguments et les plus pertinents sont entre autres, la couverture territoriale du mouvement, le dynamisme de ses membres et surtout sa capacité organisationnelle. Le siège du MPAP se trouve à Koudougou, la ville natale du père de l’indépendance de notre pays le Burkina Faso autrefois Haute Volta.

Il est temps donc pour le mouvement de regarder plus loin et d’opérer sa propre mue avant les grandes réformes politiques afin de donner au peuple Burkinabè l’espoir d’avoir des femmes et des hommes nouveaux à la tête de partis politiques et aller dans l’élan du président actuel de la transition, le capitaine Ibrahim TRAORE. Il compte en effet sur les jeunes pour fixer le cap de l’avenir du Burkina Faso et offrir une nouvelle donne. Des mouvements comme le MPAP doivent saisir l’occasion pour se positionner pour les prochaines échéances à venir afin de consolider les acquis actuels de la transition.

LA RÉDACTION

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