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8 Mars 2021

Le cri de cœur d’une femme à l’endroit des malades mentales  avec leurs bébés testImage d’illustration

« Je viens par la présente exprimer ma douleur de femme, la douleur d’une mère et d’une fille à l’endroit des femmes malades mentales. En effet,  le mercredi 3 février 2021 vers 14h j’empruntais le l’avenue Norbert Zongo pour me rendre au quartier patte d’oie. Arrivée au feu tricolore jouxtant l’alimentation bon Samaritain, j’ai vu une malade mentale avec un bébé au dos. Très rapidement j’ai remonté la vitre de mon véhicule et condamné. Pas par négligence mais cette souffrance qui se lisait sur son visage et l’enfant au dos, innocent laissé pour compte me donnait de terrible frayeur  et mon cœur saignait.

En Cette journée de 8 mars, journée internationale de la femme, je demande aux premiers responsables de l’action sociale et la première dame Sika Kaboré de se pencher sur la situation des malades avec leurs bébés.  Elles sont nombreuses à Ouaga et ensemble nous pouvons leur donner le sourire et un avenir meilleur pour leurs enfants ».

Ce cri de cœur vient d’une femme, une burkinabè qui a été ému par un constat qu’elle a fait au cours de ses randonnées quotidiennes. Le Djandjoba c’est bien mais c’est encore mieux et préférable de s’occuper des femmes particulièrement celles  qui sont des malades mentales. Et également leurs bébés si innocents qu’elles portent au dos. En cette journée internationale de la femme, toutes les sensibilités sont sollicitées pour se pencher à ce phénomène qui ne donne pas une bonne image à la femme africaine

La Rédaction

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