Le Parlement sud-coréen a voté ce Samedi 14 décembre 2024 en faveur de la destitution du président Yoon Suk-yeol, avec 204 voix pour, 85 contre, trois abstentions et quatre votes nuls sur 300 sièges, soit la majorité nécessaire des deux tiers. Cette motion, initiée par les partis d’opposition, reproche au président des violations graves de la Constitution, notamment des tentatives d’imposition de la loi martiale pour échapper à des poursuites judiciaires.

La décision du Parlement doit encore être validée par la Cour constitutionnelle, qui dispose de 180 jours pour statuer. En cas d’approbation, le président sera officiellement démis de ses fonctions, et le Premier ministre assurera l’intérim jusqu’à l’organisation d’élections anticipées dans un délai de 60 jours.

Cette destitution, si confirmée, marquerait un second précédent dans l’histoire politique sud-coréenne, après celle de Park Geun-hye en 2017. Une période d’incertitude politique pourrait s’ouvrir, mettant à l’épreuve les institutions du pays.