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Afrique de l’Ouest: L’ère de «La putschicratie» souffle à nouveau

Depuis un certain temps, beau nombre d’intellectuels et d’érudit en démocratie pensaient que les coups d’Etat étaient à jamais bannis dans  les pays en voie de développement, surtout avec la politique française qui « enseigne » ses « départements » la voie à suivre pour une gouvernance vertueuses de leurs Etats.

Mais une nouvelle ère de « démocratie » souffle dans les pays subsaharien. «La putschicratie» nouveau néologisme en vogue au Sud du Sahara qui déferle sur l’Ouest de l’Afrique. Plusieurs pays en ont eu leur dose. Le coup d’Etat de Diendéré au Burkina, celui du Mali avec Goita, de la Guinée Conakry avec Doumbouya et tout récemment au Soudan qui a été étouffé dans l’œuf.

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En effet, grâce à une «balance» à une taupe ou traitre, c’est selon, le putsch a donc échoué et plusieurs arrestations de militaires et civils renégats ont été opérées. Tout semble avoir fuité depuis le casernement militaire d’Al-Shajara, où s’était rendu le général Al-Burhan en personne, et le premier ministre et très expérimenté Abdallah Hamdok, ce qui a contribué grandement à contrecarrer cette action séditieuse, qui «aurait eu des conséquences destructrices pour l’armée, les forces régulières et le Soudan» dixit le patron du Conseil Souverain. Comment expliquer ce coup d’Etat au Soudan ? Soit la transition soudanaise s’avère corsée et depuis le 20 août 2019 qu’elle s’est ébranlée, elle a toujours été lestée de boulets, caractérisée par la persistance des vieilles scories de l’interminable règne d’Omar-El Béchir.

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Si le pays était abonné aux coups d’Etat, depuis celui de El Béchir en 1989, et sa destitution le 11 avril 2019, les Soudanais semblent avoir opté pour l’Etat de droit. A un an de la fin de cette transition cahoteuse, mais transition voulue et imposée par les Soudanais eux-mêmes, à quoi aurait servi un tel arrêt ? Grande question sauf à tirer le Soudan encore vers le bas.

Pourquoi cette résurgence des coups de forces au sud du Sahara ? Le modèle français a-t-il échoué ? Les africains veulent t-ils en finir avec les « valets » de l’impérialisme ? Dans certains cas ces coups d’Etat ont été applaudit tandis que d’autre ont réprimé ces « attentats » à la constitution. L’un dans l’autre, les peuples veulent reconfigurer leur propre développement.

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1 commentaire

comments user
Ouedraogo Ibrahima

Le modèle de démocratie actuelle en Afrique pose problème, apparemment il n’est pas adapté au réalités du continent.
Je doute fort qu’une monarchie puisse faire l’affaire avec ces nombreux cas d’abus de pouvoir par certains dirigeants.
Il faudrait quand même réfléchir à un modèle qui prend en compte les réalités plutôt que de faire du copier coller.

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