ALLIANCE DES ÉTATS DU SAHEL (AES): LE MALI, LE BURKINA FASO ET LE NIGER SUR LES TRACES DE KWAME NKRUMAH, MODIBO KEÏTA et SÉKOU TOURÉ ?
L’instabilité chronique qui sévit dans la région du Sahel depuis des années a poussé les trois pays, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, à former une alliance de sécurité. Cette initiative, même si elle se positionne comme une alliance au potentiel important pour l’avenir du Sahel, pourrait avoir des implications significatives pour la sécurité régionale.
Elle soulève également d’importantes questions sur les défis qui en découlent.
Qu’en est-il des Opportunités ?
La mise en place de l’alliance de sécurité permettra aux trois pays de coordonner leurs efforts pour lutter contre le terrorisme et les groupes armés. Ils peuvent partager des renseignements, des ressources et des compétences militaires, ce qui renforcera leur capacité à contrer efficacement les menaces dans la région.
Une alliance sahélienne forte peut contribuer à la stabilité régionale en limitant la propagation des conflits armés et du terrorisme. Cela peut également contribuer à restaurer la confiance des investisseurs et le développement économique, qui sont essentiels à la prospérité à long terme. Une telle alliance pourrait attirer le soutien de la communauté internationale, notamment d’organisations telles que les Nations Unies et l’Union africaine. Cela renforcera leur capacité à mobiliser des ressources financières et logistiques pour relever les défis sécuritaires
Qu’elles en pourraient en être les difficultés ?
La coordination entre les armées des trois pays est complexe et pourrait présenter des défis logistiques importants. Les différences de culture et de procédures militaires peuvent provoquer des frictions et des retards dans les opérations.
Les trois pays sahéliens sont enclavés et disposent de ressources limitées. La création de l’alliance pourrait entraîner des pressions budgétaires supplémentaires. Un engagement financier continu sera nécessaire pour maintenir des opérations efficaces.
En fin de compte, la création d’une alliance sécuritaire entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger offre une opportunité importante de renforcer la sécurité et la stabilité au Sahel. Toutefois, ces avantages potentiels ne doivent pas sous-estimés les nombreux et complexes défis qui attendent L’AES.
Il est essentiel que les communautés internationales et régionales apportent leur soutien franc à ces pays, afin de juguler les défis sécuritaires pour un Sahel plus sûr et prospère. L’avenir du Sahel et de toute la sous-région dépend en partie de la réussite de cette initiative, et il est crucial que tous les acteurs concernés travaillent ensemble pour atteindre cet objectif vital.
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