BURKINA FASO : LE POUVOIR OU LA MALÉDICTION DES CINQUANTENAIRES
Autant nous disons face au rejet de la politique Française que ce que nos parents ont accepté, la génération contemporaine plus émancipée et décomplexée ne supportera pas, nous devons savoir et accepter que nous de la génération des 50 ans et plus, sommes dépassés.
Nous n’avons pas su trouver les moyens de nous affranchir du dictat de la génération des Blaise Compaoré. Nous avons subi sans broncher que cette vieille classe de politiciens imposent leur vision.
La jeunesse courageuse qui n’entendait pas rester passive dans l’édification de son avenir et la confiscation de ses aspirations légitimes a bravé les armes en 2014 pour chasser le système Compaoré. Sa lutte lui a été volée par les mêmes qu’elles avaient chassé, car nous, leurs ainés cinquantenaires n’avons pas eu une fois de plus le courage de nous assumer.
Cette même jeunesse avec comme leader le Capitaine Ibrahim Traoré a eu le courage de prendre les armes et la rue pour éradiquer la tentative de restauration de ce même groupuscule qui nous dirigeait depuis 1987.
Cette jeunesse a tout pour réussir à condition qu’elle s’assume et assume vraiment son pouvoir. Leur jeune âge n’est pas un handicap au contraire, leur naïveté, leur fougue avec des rêves pleins les yeux pour un pays dont ils sont le présent et l’avenir, offre à ce pays une belle occasion de tourner la page sur des rancœurs et rancunes qu’il traîne depuis plus de 30 ans.
Ils n’ont pas encore eu le temps d’être contaminé par le système prédateurs corrompus des 30 dernières années. Et ne sont d’aucun bord politico-économico-militaire.
Si elle s’affranchit de tout ce passé lourd et nauséeux, et si elle imprime la rigueur et l’honnêteté au sommet de l’état, elle peut fédérer les burkinabè seule condition pour sonner la révolte populaire afin de vaincre l’hydre terroriste.
Nous devons nous écarter et laisser une chance à cette jeunesse d’imprimer sa marque. Dans tous les cas, nous ne voyons pas comment un président autre que Ibrahim Traoré pourra être accepté par cette jeunesse qui refuse qu’on lui vol une fois de plus sa lutte.
La jeunesse a enfin la possibilité de s’affirmer et de s’assumer. Faudrait-il déjà qu’elle en ait le courage et la détermination de bâtir un Burkina meilleur.
L’Edito de BANOUSS
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