Campagne 2020-2021 de commercialisation des noix d’acajou au Bénin : Le prix plancher d’achat aux producteurs fixé à 300 FCFA le Kg
C’est parti pour la campagne 2020-2021 de commercialisation des noix de cajou au Bénin. Le ministre de l’industrie et du commerce ( Mic), Mme Shadyia Assouman et son collègue de l’agriculture et de l’élevage ( Maep), M. Gaston Doussouhui l’ont conjointement lancée ce jeudi 11 mars 2021 à Kétou dans les locaux de l’hôtel Les Résidences Céline. C’était en présence des autorités politico-administratives et des acteurs de la filière.Ministre de l’Agriculture, Élevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui
« Prix plancher d’achat au producteur : 300 FCFA/Kg. Date d’ouverture de la campagne : 11 mars 2021. Clôture de la campagne : 21 octobre 2021. ». Voilà ainsi déclinées par la ministre de l’industrie et du commerce, Mme Shadyia Assouman, les conditions de la campagne 2020-2021 de commercialisation des noix de cajou. Elles ont été adoptés par le Conseil des ministres en sa séance du 3 mars 2021. Dans son intervention, le premier adjoint au maire de la commune de Kétou a remercié le gouvernement pour le choix porté sur sa ville pour le lancement de ladite campagne. « Le choix porté sur Kétou pour le lancement officiel de la campagne nationale de commercialisation des noix de cajou pour le compte de l’année 2021 est perçu pour nous comme un grand honneur et un témoignage éloquent de reconnaissance fait par le gouvernement du président Patrice Talon aux braves producteurs et tous les acteurs de la chaine pour les efforts inlassables qu’ils ne cessent de déployer dans le sens d’augmenter d’année en année la qualité des noix produits dans cette commune comme l’exige le marché international. », a déclaré M. Vincent Akpona.Shadya Assouma, ministre du Commerce et de l’Industrie
Il faut dire que le gouvernement nourrit de nobles ambitions pour le développement de la filière Cajou avec des objectifs précis rappelés par le ministre en charge de l’agriculture. « La première chose que nous visons dans le développement de certaines filières notamment la filière cajou, c’est d’améliorer la productivité par plant. Que nous puissions passer de 3 à 5 kilos par plant à 15 à 20 kilos par plant. Si nous pouvons soigner chaque plan et l’amener à ce niveau de productivité, nous allons gagner en production. La deuxième chose que nous visons dans le développement de cette filière, c’est de maintenir la qualité de notre cajou. Et cette qualité est d’abord un problème agronomique. Un problème de gestion de la récolte depuis le champ, de gestion à l’entrepôt et puis partant, donner une contribution à la formation de label. La troisième chose que nous visons, c’est que les acteurs gagnent. Du producteur au dernier exportateur, il faut que chacun trouve sa part », a expliqué Gaston Doussouhui.
Le président de l’interprofession de la filière anacarde du Bénin ( Ifa-Bénin), M. Edouard Assogba a salué l’engagement du gouvernement pour le développement de la filière avant d’évoquer l’urgence de l’encadrement de la commercialisation, la sécurisation des frontières pour prévenir les sorties frauduleuses occasionnant des manques à gagner pour l’Etat en termes de recettes. La ministre Shadyia Assouman va assurer les acteurs des dispositions prises par le gouvernement pour y faire face. Il s ’agit d’une part, de la prise des mesures pour interdire les exportations par voies terrestres et l’implication de la Police Républicaine pour veiller au respect de cette mesure et de l’autre, le respect par les acteurs, des textes en vigueur en République du Bénin et l’application des sanctions aux acteurs indélicats.
Ghislain Gbènakpon Collaboration externe
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