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Communication de crise : L’épine dorsale du gouvernement Kaboré

Le Burkina va mal ! Et ce ne sont pas que des mots ! Le gouvernement actuel se comporte comme si le Burkina se résumait à Ouagadougou. Des décisions sont prises à coup de décret et de silence coupable, pour ne pas perturber la quiétude des habitants de la capitale. Des restrictions sont imposées à la population mettant en mal une économie déjà fragile depuis plus de 6 ans.

Et si toutes ces batteries de décisions étaient la manifestation de l’impuissance du régime actuel à diriger les burkinabè et à retrouver l’intégrité du territoire abandonné aux mains des terroristes qui ne cessent de gagner du terrain.

Une chose est claire, c’est que le Burkina jadis craint, est en passe de devenir une passoire. Ce pays est sans conteste le maillon faible de la lutte contre le terrorisme au sahel par l’inaction ou le cumul de mauvaises décisions de ses gouvernants.

Un autre constat, c’est que la communication a toujours été la faiblesse des gouvernements successifs de Roch. Si l’armée malienne monte en puissance et engrange des victoires sur le terrain, c’est parce qu’elle a su allier une somme d’ingrédients favorables à son succès.

Elle a recruté du personnel supplémentaire dans les zones en proie au terrorisme en utilisant la même technique d’enrôlement que ces derniers.

Elle a acquis du matériel militaire de dernière génération adapté à la lutte contre la nébuleuse terroriste, tout en diversifiant ses partenaires sur le terrain. Elle a alloué un budget conséquent pour la prise en charge des ayants droits des valeureux militaires tombés aux fronts.

Elle a ensuite et surtout associé à tout cela, une stratégie de communication bien huilée, qui a non seulement réconcilié les populations avec leur armée, et aussi boosté la confiance des hommes sur le terrain.

A quand une vraie stratégie pour ce gouvernement burkinabè dit de combat, qui pour le moment n’a su bander ses muscles que sur les populations en les privant chaque jour que Dieu fait, de leurs droits les plus élémentaires.

Il ne reste plus qu’un confinement général de tous les burkinabè, pour cause de sécurité nationale.

 

L’ÉDITO DE LA RÉDACTION

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