Coup d’État au Burkina : Attention à ces OSC qui se « frottent les mains »
«Si le gouvernement MPP ne travaillait pas avec audace et imagination pour satisfaire les aspirations du peuple, il n’aura pas la même chance que Blaise Compaoré», avait prédit Salifou Diallo, celui-là même qu’on a surnommé le machiavel du Yatenga. Il avait compris que suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre qui a conduit à la démission du président Compaoré, le MPP se devait de travailler à gagner la confiance du peuple. Mais hélas les militaires ont décidé de s’assumer et voilà venu les jours du MPSR.
Quid de l’avenir du Faso ? Il faut prendre le MPSR à la lettre dans sa Déclaration : c’est-à-dire un nouveau départ pour le Burkina dans l’union, la reconquête du territoire et la restauration de tout ce qui va en lambeaux. Évidemment, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba doit avoir une claire conscience que son état de grâce est étriqué.
Il doit avoir le discernement nécessaire pour faire la part des choses entre les opportunistes et les situationnistes qui peuvent l’enfermer dans le piège de l’entourage. Notamment certaines OSC et certaines associations qui ne voient dans ce coup d’État qu’un véritable « gombo ». Que Damiba sache que les yeux doux et les flatteries ne doivent pas être des éléments d’influence. Il est venu à un moment crucial et le peuple l’a accepté. Il doit impérativement avoir à l’esprit que certains individus doivent être évités afin qu’il ne tombe pas dans le piège que Roch Kaboré lui a laissé en héritage.
Le pouvoir rend fou et enivrant et qui sait ! Il peut y avoir des divergences au sein de cette junte militaire car certains voudraient profiter de la situation pour s’enrichir. Mais le président Damiba doit tenir bon et avoir l’intérêt suprême de la Nation comme boussole. Aussi, la chasse aux sorcières doit être évitée, l’humiliation de l’ex parti au pouvoir doit être bannie, sans oublier que la réconciliation nationale et une justice équitable doivent être son cheval de bataille. Mais ce qu’il doit avant tout faire, c’est se méfier de certaines OSC « vautours ».
L’ÉDITO DE LA RÉDACTION
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