Évoquer la problématique du transport urbain en l’Afrique, c’est évoquer les transports informels et les difficultés qu’ils engendrent : véhicules en mauvais état, pollution, insécurité routière, manque de professionnalisme, etc.

Si les transports en commun sont censés faciliter la mobilité et garantir une certaine sécurité aux usagers, nous constatons pourtant que pour la majeure partie des pays africains où le maintien d’un bon service ainsi que l’entretien du parc automobile pose problème, le « système D » remplace le service public.

Nos autorités, ne gagneraient-elles pas plus en soutenant le transport en commun ? Les parents ne seraient plus obligés d’acheter des motos à chacun de leurs enfants avec tous les risques que cela comporte. Par la même occasion, on aurait résolu les embouteillages inextricables, le bruit, la pollution atmosphérique et les frustrations qui en résultent et qui minent la vie des citadins de nombreux pays africains.

Combien d’accidents seraient évités ?

Comment développer et maintenir les transports en commun dans notre ville ?

Comment parvient-on à éloigner nos populations des transports personnels ?

Quel rôle les autorités étatiques et locales devraient-elles jouer à cet égard ?

LA DARONNE