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Mohamed Bazoum : « ceux qui s’opposent à la coopération française sont des alliés objectifs des terroristes »

Dans le message à la nation qu’il a prononcé le  vendredi 17 décembre 2021 à l’occasion du 63e anniversaire de la Proclamation de la République, le Président Bazoum est revenu sur la fronde qui s’amplifie au sein de l’opinion sur l’inutilité de la présence des bases étrangères, et particulièrement les soldats français, au Niger. Le chef de l’État a défendu cette présence et a qualifié, comme son prédécesseur Mahamadou Issoufou, ceux qui s’opposent à cette présence « d’alliés objectifs des terroristes ». Une déclaration qui intervient à la veille d’une nouvelle manifestation que projettent des associations de la société civile contre cette présence qui fait polémique au Niger et au-delà.

« Comme Président de la République, mon premier devoir est d’assurer votre sécurité. Pour cela, dans le contexte de l’insécurité qui prévaut dans toute notre sous-région, j’ai besoin de forces de défense et de sécurité nombreuses et bien entraînées », a annoncé le chef de l’État dans son message. Et d’après le chef de l’État, c’est en ce sens que des accords ont été signés avec des pays qui mettent à la disposition du Niger des experts qui assurent cette formation des forces spéciales. Le Président Bazoum a estimé que ceux qui sont contre cette coopération sont « des alliés objectifs des terroristes » du fait qu’ils veulent que l’armée soit faible.

 « Ceux qui sont opposés à cette coopération sont, je ne sais s’ils s’en rendent compte, des alliés objectifs des terroristes, qui eux ont intérêt à ce que notre armée soit faible. Je l’ai toujours répété, je ne compte sur personne pour se battre pour nous à notre place. Je ne compte que sur nos forces mais nécessairement dans le cadre d’une coopération avec nos alliés dont l’action ne vise qu’à combler nos lacunes du moment. Sur la question de la lutte contre le terrorisme, l’intérêt de notre pays réside dans notre capacité à regarder dans la même direction afin d’éviter les conflits intercommunautaires d’une part et renforcer notre cohésion nationale, d’autre part. C’est à cette condition que nous traverserons cette zone de turbulence par laquelle passent les pays du Sahel depuis un certain temps », a laissé entendre le président Bazoum Mohamed.

L’ÉDITO DE LA RÉDACTION

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1 commentaire

comments user
SARE

Ces propos peut lui coûter cher.si ces dernières années les gens s’opposent à ces bases c’est que ya problème.pourquoi vous n’arrivez pas à vaincre les terroristes avec toutes vos technologie de dernière génération ?

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