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HANNI Dofini Samuel :  » Avant d’embrasser le métier d’enseignant, il faut avoir un vrai amour pour les enfants … »

Part 4 et Fin

Il s’appelle à l’état civil, HANNI Dofini Samuel, il est enseignant de profession, admis à la retraite depuis 1987, l’esprit toujours vif, et physiquement très actif. Mais qui est cet homme ?

Il est natif de la province du Mouhoun et plus précisément du village de KWARA, à 15 km de Dédougou. L’homme a débuté ses études primaires à une école privée protestante à Dédougou en 1945, avant d’aller poursuivre ses études à Somasso au Mali, d’où il est sorti avec son Certificat d’étude du Soudan français. Il revient au Burkina en 1954, et intègre l’école garçon (actuelle Centre A) pour l’obtention de son entrée en 6ème. Il est ensuite admis aux cours normaux, ou il ressort avec son diplôme de brevet élémentaire, parchemin indispensable au métier d’enseignant.

Il commence sa carrière à Boulsa, puis est successivement affecté à Rigui (Ouahigouya), à Ziou (Tiébélé), à Boni (Houdé) pour finir il est nommé Directeur de L’école Garçon de Dédougou qu’il quittera pour l’inspection ou il sera admis à la retraite en 1987….

PRODUCTION LNA

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6 commentaires

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Sare

Je pense que le nombre élevé des enfants n’est pas un problème lié à l’éducation,non mais c’est plus le manque de responsabilité.un faut arrêter de caresser les enfants et user souvent la force

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SARE

Par manque d’emploi les gens préfèrent aller vers l’enseignement car le nombre de recruter est élevé dans ce corps.on se retrouve alors avec des enseignants de salaire et non des enseignants passionné par l’enseignement

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Ouedraogo Ibrahima

L’université forme des chômeurs c’est la triste réalité dans notre pays.
L’étudiant fini sont cursus et cherche de l’emploi en vain et fini par se pencher vers l’enseignement en dernier recours. Étant donné que ce n’est pas par vocation on assiste à tout ce qui se passe aujourd’hui.

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Ouedraogo Ibrahima

Dans un environnement où le chômage est grandissant la question de la vocation dans nos différentes activités est difficile à répondre.

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SAWADOGO Issoufou

La question de vocation n’a plus ça place, surtout dans notre Cher pays, cela commence depuis l’université, imaginer un instant où on oriente l’étudiant dans une filière qu’il est obligé de faire, vous convenez avec moi qu’il ne donnera pas le mieux de lui même,et plus pire il risque d’abandonner.

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Abdoul Raouf ZOANGA

Bonjour, je rejoins les propos de notre professeur. J’aimerais souligner que le mal ne se trouve pas seulement au niveau de l’enseignement, mais partout. Le problème actuel de nos institutions est que nous n’avons pas les personnes qu’il faut à la place qu’il faut. La plupart sont là que pour résoudre leur problème financier et non pour mettre en évidence leurs compétences. Pour mieux faire un travail et avoir de bons résultats, il faut le faire avec amour et ambition. Ce qui nous fait défaut.

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