Ouagadougou, 2 juillet 2025 – Le Burkina Faso vient de franchir une étape majeure dans sa marche vers la souveraineté culturelle et l’appropriation de son identité nationale. En Conseil des ministres, le Gouvernement a adopté un nouveau découpage administratif basé sur 17 régions et 47 provinces, désormais baptisées avec des toponymes endogènes inspirés des langues, de l’histoire et des réalités locales du pays.

Cette réforme marque une rupture symbolique avec l’héritage colonial et traduit une volonté affirmée de renforcer le sentiment d’appartenance nationale à travers une géographie administrative authentiquement burkinabè.

Un enracinement dans la culture et l’histoire

Chaque nom retenu reflète une réalité culturelle ou historique propre à chaque territoire, en résonance avec les communautés locales. Ainsi :

• L’ancienne région du Centre devient Kadiogo, avec pour chef-lieu Ouagadougou

• La région de l’Est porte désormais le nom de Goulmou, avec Fada N’Gourma comme centre administratif

• Le Sud-Ouest est renommé Djôrô, avec Gaoua pour chef-lieu

• Le Centre-Sud devient Nazinon, avec Manga en chef-lieu

• Tandis que la région des Hauts-Bassins est rebaptisée Guiriko, centrée sur Bobo-Dioulasso

Au total, ce sont 17 régions réparties en 47 provinces, chacune appelée à porter l’identité de ses populations dans le respect de leur diversité linguistique et culturelle.

Une réforme saluée comme un tournant identitaire

Pour les autorités burkinabè, cette initiative s’inscrit dans une démarche de réappropriation, répondant aux aspirations d’un peuple en quête de sens, de racines et de cohérence territoriale.

« L’authenticité nationale burkinabè est en marche », ont souligné plusieurs observateurs à l’issue du Conseil des ministres.

Ce nouveau découpage administratif, plus qu’un simple changement de noms, se veut une boussole identitaire et politique dans un Burkina Faso en reconstruction.

✍🏾 Rédaction Live News Africa