La quête de mieux vivre et d’indépendance financière poussent actuellement tout le monde à exercer un emploi. Il n’est donc pas rare dans une famille de voir la maison ou les enfants confiés à des jeunes filles venues de villages environnants pour s’assurer un avenir meilleur. Les aide-ménagères comme on les nomme sont devenues si rare qu’elles sont embauchées de plus en plus jeunes. Elles vivent dans les familles qui les emploient. Premières à se lever le matin et dernières à se coucher, elles n’ont souvent pas de temps de repos ou pour s’occuper d’elles même. Elles sont devenues indispensables dans nos maisons, mais au lieu d’être traitées et considérées en conséquence, elles sont souvent maltraitées, punies, battues, affamées et même abusées sexuellement. Les aide-ménagères sont pourtant si difficiles à avoir en ce moment que l’idéal serait qu’elles soient mieux traitées.

– Ne faudra-t-il pas leur établir un programme de travail incluant des heures et jours de repos ?

– Ne faudra-t-il pas revoir leurs salaires à la hausse pour un traitement plus juste ?

– Ne faudra-t-il pas employer seulement que celles qui sont majeures ?

– Du moment qu’elles vivent avec nous, ne devons-nous pas les considérer comme membre de la famille au lieu de « servante » à défaut d’avoir un rapport employeur-employé avec tous les devoirs et droits qui vont avec.

– Serait-il tout simplement plus indiqué d’apprendre à fonctionner sans ces jeunes filles ?

LA DARONNE