Notre système éducatif actuel repose incontestablement sur la compétition, une compétition qui, bien que valorisée, engendre des conséquences néfastes au sein de notre société. L’idée de surpasser les autres est inscrite dans l’ADN de nos écoles, contribuant malheureusement à la création d’une atmosphère toxique.

Pourtant, examinons de près les grandes figures de l’histoire qui ont marqué leur époque, des personnalités telles que Thomas Edison, Mo Ibrahim, Thomas Mensah et d’autres. Leur génie créatif ne résultait pas d’une rivalité féroce avec autrui, mais plutôt d’une introspection profonde. Ils ne cherchaient pas à être les premiers, mais plutôt à se surpasser eux-mêmes, à comprendre ce qui les échappait. Leurs découvertes et enseignements ont bouleversé le monde sans qu’ils aient eu besoin de rivaliser.

La compétition, dénoncée comme un poison, semble conduire à la destruction du soi. Plutôt que de promouvoir l’épanouissement personnel, notre système actuel engendre des individus stressés, constamment préoccupés par le classement et la comparaison. Est-ce là le véritable objectif de l’éducation ?

La question mérite d’être posée : une société sans école classique ne serait-elle pas la clé pour permettre à chacun d’explorer son propre chemin d’apprentissage ? En laissant libre cours à la curiosité individuelle, en permettant à chacun d’apprendre à son rythme, où il le souhaite, avec qui il le désire, ne favoriserions-nous pas un épanouissement plus complet ?

L’école classique, en l’état, risque de laisser des laissés-pour-compte, des esprits brillants mais non conformes aux normes éducatives standardisées. Repenser l’éducation, c’est envisager un système où la diversité des talents est encouragée, où l’apprentissage devient une aventure personnelle plutôt qu’une course effrénée vers le succès apparent.

En fin de compte, il est temps de réfléchir à une éducation qui libère le potentiel individuel, qui embrasse la diversité des talents et qui cultive la passion d’apprendre. La compétition peut avoir sa place dans certains contextes, mais elle ne devrait pas être le pilier central de notre système éducatif. Un changement radical s’impose pour créer un environnement propice à l’épanouissement de chacun, car ce n’est pas toujours le premier de la classe qui remporte la course de la vie.

La Rédaction