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Restriction de l’utilisation des réseaux : Le « clic » de la honte du pouvoir MPP

Le gouvernement Burkinabè, au lendemain de l’élection de Roch a divorcé avec la Chine Taiwan, pour convoler en juste noce avec la Chine Populaire. Et comme à l’accoutumé, le Burkina est en passe de devenir un bon élève de ce pays en copiant le coté autocratique du gouvernement chinois.

Censure ou autocensure de la presse, traque des activistes et sociétés civiles non acquis à sa cause, privation de libertés diverses : liberté de manifestation, coupures et restriction d’internet. Mais Pendant combien de temps, le gouvernement de Roch pourrait-il tenir dans ce jeu de dupe ?

Les peuples burkinabè et chinois n’ont pas les mêmes valeurs, et le gouvernement Burkinabè n’est pas aussi imposant et aussi strict que le gouvernement chinois. Quand le gouvernement chinois impose une restriction, il propose un palliatif pour que cela n’impacte pas son économie. Ce n’est pas pour rien qu’il est la première puissance économique.

Qu’apporte les coupures intempestifs d’internet et les restrictions d’accès aux réseaux sociaux au gouvernement Burkinabè, si ce n’est le rendre toujours plus impopulaire et fébrile auprès d’une population qui peine déjà sous le poids de la pauvreté et à l’insécurité grandissante.

En imposant cette décision aussi excessive qu’inefficace à la population, le gouvernement pousse ce dernier à chercher des solutions de contournement. Combien de burkinabè avait déjà entendu parler de VPN ? Aujourd’hui c’est la ruée vers les solutions de contournement des décisions gouvernementales.

Le gouvernement s’il ne revoit pas sa politique, risque de cristalliser et se mettre à dos une bonne partie de la population et surtout de perdre le peu de contrôle qu’il avait sur notre réseau de sécurité informatique déjà vétuste. « Une chèvre acculée finie par mordre », dit un proverbe.

 

L’ÉDITO DE LA RÉDACTION

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