La société malienne Marena Gold a été sélectionnée par l’État burkinabé pour ériger sa raffinerie d’or nationale – un modèle de partenariat Sud-Sud et une reconnaissance de l’expertise africaine.

Le projet de construction de la raffinerie nationale d’or par Marena Gold pour le compte de l’État burkinabè est l’un des plus grands projets de développement économique du Burkina Faso. Ce projet est un exemple de partenariat sud-sud, qui témoigne de la volonté des pays africains de travailler ensemble pour atteindre leurs objectifs économiques communs et de valoriser l’expertise africaine.

Ismaël SIBY, un jeune expert malien bénéficiant déjà de la confiance des autorités de son pays pour le raffinement de l’or malien, voit donc sa compétence et son expertise de plus d’une décennie couronnés par l’état du Burkina pour mener à bien ce vaste et  ambitieux projet.

Les avantages de cette raffinerie nationale d’or sont multiples et significatifs, notamment pour le pays.

Elle permettra la création de 100 emplois directs et plus de 5 000 emplois indirects, qui contribueront à réduire le taux de chômage au Burkina Faso et à améliorer les conditions de vie des Burkinabè.

Elle permettra également La valorisation des ressources naturelles du Burkina Faso, qui est un pays riche en or. La construction de la raffinerie nationale d’or permettra de valoriser cette ressource naturelle et de la transformer sur place en produits finis, plutôt que de l’exporter brute vers l’étranger.

Elle visera ensuite la réduction des coûts de transport de l’or brut vers les raffineries étrangères. En produisant de l’or pur sur place, le Burkina Faso économisera sur les coûts de transport de l’or brut vers les raffineries étrangères tout en minimisant considérablement la fraude.

 Enfin, la construction de la raffinerie nationale d’or permettra au Burkina Faso de devenir un pays producteur et exportateur d’or pur, ce qui contribuera à renforcer son économie et à promouvoir son indépendance économique.

Ce projet est un exemple de la manière dont les pays africains peuvent collaborer pour atteindre leurs objectifs économiques communs et fabriquer du même coup ses propres champions nationaux et régionaux. Les gouvernements africains doivent continuer à encourager et à soutenir de tels projets pour valoriser l’expertise endogène et amorcer ainsi un virage vers une vraie indépendance économique.

BANAO MOUSSA