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GUINÉE-ÉQUATORIALE : LE GOUVERNEMENT IMPOSE AUX OPÉRATEURS TÉLÉPHONIQUE, UNE RÉDUCTION DE 50% DES TARIFS.

Les autorités équato-guinéennes ont annoncé qu’à partir du 1er mai 2022, tous les opérateurs de téléphonie devront réduire de 50 % les tarifs de leurs services. C’est la quintessence d’un accord préliminaire rendu public le 21 avril 2022 au terme d’une concertation entre le gouvernement, l’Organe de régulation des télécommunications de la Guinée équatoriale (ORTEL), le Gérant d’infrastructures de télécommunications en Guinée équatoriale (GITGE) et les sociétés de téléphonie opérant dans ce pays.

La décision du gouvernement de procéder à la réduction des tarifs de télécommunications entre en droite ligne « dans sa préoccupation pour le bien-être du peuple équato-guinéen, appliquant le paragraphe (c) de l’article 29 de la constitution, qui permet à l’Etat de veiller sur ce bien public », a déclaré Teodoro Nguema Obiang Mangue.

« les licences de ceux qui ne respecteront pas les nouvelles normes seront annulées », a déclaré sans ambiguïté le vice-président de la République en charge de la Sécurité. Le gouvernement a quant à lui indiqué que « toutes les entreprises ont accepté et se sont engagées à baisser les prix dès le 1er mai ».

Pour l’instant, il s’agit des « décisions provisoires » jusqu’à la fin de l’audit en cours sous les auspices du GITGE, étant donné que les autorités équato-guinéennes se réservent le droit de « baisser davantage les tarifs prévus le mois prochain ».

D’après les estimations des responsables, le rapport d’audit dans lequel le pourcentage final de baisse touchant également des prix d’Internet sur tout le territoire national sera remis fin avril courant.

Trois opérateurs se partagent le marché de 800 000 abonnés environ que compte la Guinée Équatoriale :

  • Le groupe français Orange qui contrôle plus de 80 % des parts du marché.
  • Hits Guinea Ecuatorial, filiale du groupe saoudo-koweïtien Hits Telecom (House of Integrated Technology and Systems) qui détient
  • Gecomsa, où le gouvernement équato-guinéen contrôle 51% des actions contre 49% pour la Chine.

Les deux dernières structures se partagent les 20% des parts du marché restant.

LA RÉDACTION

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