Il est vrai que les intellectuels africains ont souvent tendance à poser les problèmes sans proposer de solutions concrètes, adéquates et empreintes de réalisme. Cela est dû en partie à l’influence de la pensée occidentale qui leur a été inculquée.
Cependant, il est important de rappeler que chaque société a ses propres réalités et qu’il est nécessaire de trouver des solutions locales adaptées. Un exemple concret est celui de l’éducation. Très souvent, les systèmes éducatifs africains sont conçus pour mener les élèves vers des universités, sans prendre en compte les besoins des entreprises locales et les compétences requises pour le marché du travail.
Il est donc essentiel de repenser notre système scolaire de manière à ce que chacun puisse trouver sa place dans la société, qu’il ait suivi un parcours universitaire ou non. Nous devons penser notre système scolaire de sorte à ne laisser personne au bord de la route. Celui qui quitte l’école en CM devrait pouvoir travailler de même que celui qui quitte en 5e ou en 2nd.
Tout le monde n’est pas appelé à être universitaire. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place des formations professionnelles adaptées aux besoins locaux, afin que ceux qui quittent l’école tôt puissent trouver des emplois stables et bien rémunérés. Il est également important de promouvoir l’entrepreneuriat en offrant des formations en gestion d’entreprise et en encourageant les investissements dans les petites et moyennes entreprises.
Enfin, il est crucial de valoriser tous les métiers, qu’ils soient manuels ou intellectuels, en sensibilisant les jeunes dès le plus jeune âge sur l’importance de chaque profession dans la société. En résumé, il est temps de repenser notre système éducatif pour qu’il soit plus inclusif et adapté aux besoins locaux, afin que chacun puisse trouver sa place dans la société et contribuer au développement de notre continent.

LA RÉDACTION